La poésie ? de l'art savant à l'art populaire...
Qu'est-ce qu'elle a, ma tache ?
La poésie naît à la frontière de la compréhension, quand le "lecteur" se heurte à sa limite et s'oblige en la franchissant à produire ses propres émotions.
L’oeuvre a déjà quitté son créateur, autonome et chargée d'émotion. A la rencontre de chaque spectateur elle se libère et prolifère, ensemencée de perceptions nouvelles.
Ainsi la poésie ne serait-elle pas caractérisée par cette part de liberté que l'auteur laisse au lecteur qui, en se l'appropriant, la parachève et la fait sienne ?
... Quand Umberto Eco nous dit ce que n'est pas la poésie :
« Seulement de tout cela on doit conclure que l’ordre qui règle l’intelligibilité d’un message détermine également son caractère prévisible, en d’autres termes sa banalité. Plus, un message est ordonné et compréhensible, plus il est prévisible : les messages de vœux et de condoléances, qui se plient à des critères de probabilités extrêmement limités, ont une signification très claire, mais nous apprennent fort peu de choses que nous ne sachions déjà. »Umberto Eco “L’oeuvre ouverte”
La poésie naît à la frontière de la compréhension, quand le "lecteur" se heurte à sa limite et s'oblige en la franchissant à produire ses propres émotions.
L’oeuvre a déjà quitté son créateur, autonome et chargée d'émotion. A la rencontre de chaque spectateur elle se libère et prolifère, ensemencée de perceptions nouvelles.
Ainsi la poésie ne serait-elle pas caractérisée par cette part de liberté que l'auteur laisse au lecteur qui, en se l'appropriant, la parachève et la fait sienne ?
... Quand Umberto Eco nous dit ce que n'est pas la poésie :
« Seulement de tout cela on doit conclure que l’ordre qui règle l’intelligibilité d’un message détermine également son caractère prévisible, en d’autres termes sa banalité. Plus, un message est ordonné et compréhensible, plus il est prévisible : les messages de vœux et de condoléances, qui se plient à des critères de probabilités extrêmement limités, ont une signification très claire, mais nous apprennent fort peu de choses que nous ne sachions déjà. »Umberto Eco “L’oeuvre ouverte”